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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 14:55


2006...Aprés mon père, partit en janvier, ce fût ma mère qui s'endormît en ce début de mois de mai, (le 12 mai) après de longues semaines de souffrance...Ah, ma mère ,son Gérardmer et ses VOSGES !!!

Elle aura su nous transmettre l'amour de nos montagnes et l'attachement à nos racines...dit moi d'où tu viens, je te dirai ou tu vas...!




UNE FEE AU PONT DES FEES...

C'est par un mois de mai
Que la fée apparu.
Elle suivit la lumière
Quand le mal s'est tu.

Couchée sur la bruyère,
Dans un bois enchanté,
Au bord d'une rivière
Elle s'est réveillée...

Dans un rai de soleil,
D'immenses sapins bleus...
Des jonquilles, des brimbelles,
Brillaient de milles feux...

Sous un grand pont de pierres,
Où des eaux cristallines
Chantaient son arrivée,
Des bardes imaginaires
Saluaient Augustine,
Esprit du pont des fées...

Et dans ce paradis
Qu'elle a souvent rèvé,
Il me plait de penser
Que ma mère sourit...


Y.Imbert  Printemps 2006

Georgette Imbert née Regazzoni

Georgette Imbert née Regazzoni

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 08:35
L'AMOUR...(RECETTE DE CUISINE POUR DEUX PERSONNES)

Choisir une jolie fille
Aux lèvres bien sucrées.
La peau blanche ou dorée
Mais aux fruits bien murîts...
La prendre dans ses bras,
Avec délicatesse
L'effeuiller savamment
Sans fougue, avec tendresse.
L'allonger sur un lit
Et laissez reposer.
Vous faites mijoter
Cinq cent grammes d'envie.
Arrosez de caresses,
Et faire revenir
Une pincée de baisers...
Si le moment vous presse
Vous pouvez relever
D'une pointe de culot...
Pour la timidité,
Ajoutez quelques mots !
Reprenez votre belle
Et mélanger le tout
Servez alors bien chaud,
Et surtout
Mangez tout !!!

                              grand chef Y.I (actuellement au régime...)
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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 01:28
Une jolie rencontre dans un bar des bas-fonds de Toulon...
(Ecris tout vite en rentrant, parke après me rapel' pu !...hips...)


A une petite pirate d'un soir
Rencontrée dans un troquet...
Je l'ai rencontrée par hazard
Quand j'avais l'âme à m'ennivrer.

Elle m'a raconté son histoire,
Une histoire à faire pleurer,
Et moi, rivé dans ses yeux noirs
Je n'ai fait que l'écouter...

Mais quelque verres et d'mi plus tard
Elle aurait pu me détrousser !
Elle ne m'a volé que l'espoir
Que j'avais eu de l'embrasser...

Petite pirate d'un soir,
La vie ne t'a pas épargnée,
Et ton courage a mis l'foutoir
Dans ma petite vie bien rangée...


Y.I  / 11dec 2008                       (a Severine...)
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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 23:39
   DRAME A QUATRE TEMPS

Au printemps,
Ton sourire d'enfant
En été,
Tu m'avais embrassé
En automne,
Tu n'aimais plus les hommes...
En hiver,
Je n'ai plus qu'a me taire...


Y.I
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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 21:38
 Mai 2009..La coque du petrolier "SAONE", sert de brise-lame depuis bientot 30 ans pour proteger l'embarcadaire de Port-Avis a l'ile du Levant. Affaiblie par la corrosion et déstabilsée par de nombreuses entrées d'eau, elle menace de couler sur place suite a de violentes tempêtes hivernales..Il faut la remorquer d'urgence vers Toulon...Et c'est entravée au cimetière marin de Brégaillon, qu'elle se r'endort à nouveau pour de longues années...

  MAIS N'AURAIT-ELLE PAS PREFERE S'ABIMER EN MER,
  ET FINIR DIGNEMENT EN GRAND NAVIRE DE GUERRE ?...


Lassée de ses entraves, elle avait décidé
De laisser l'eau noyer ses milles souvenirs.
Alors ils sont venus, inquiets et affairés,
Pour l'empêcher encore, de se laisser mourir.

Pendant tout un hiver, ils pensèrent ses blessures,
Les empreintes du temps sur sa robe de fer,
Mais les vieux savent bien qu'ils n'ont pas de futur
Et que ce masque là, n'est que cache-misère...

Quand la dernière maille, céda sous le feu bleu,
Ils sentirent sous leurs pieds, comme un souffle de vie,
Des râlements lointains, et le corps peu à peu
De la vieille tremblait, si longtemps endormie.

Doucement le clapot, à nouveau l'effleurait.
Elle se laissait glisser ou le vent l'emmenait.
Et malgré le grand âge de sa frèle ossature
Ses membrures vibraient, dans de profonds murmures...

Un vent de liberté grisait ses flancs rougis.
Dans la nuit étoilée, elle fendait les flots,
Après tant de patience, enchainée et meurtrie,
Elle faisait chanter l'âme des matelots.


Mais on ne trompe pas une vieille guerrière,
Et le vent, en complice, avait compris son voeux...
Ils n'enchaîneront plus le grand vaisseaux de guerre,
L'océan l'engloutit, brillant de milles feux...

Ainsi j'aime à penser que les choses ont une âme,

Tous les plus grands navires, et le moindre voilier
Et quand je ne dors pas, je pense à cette dame,
Retrouvant cette nuit, toute sa dignité...

Y.Imbert

 
 
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